Le quatrième volet de la saga Captain America, Brave New World, est enfin en salles. Ce nouvel opus marque la première apparition cinématographique de Sam Wilson (Anthony Mackie) sous le costume du célèbre super-héros étoilé, poursuivant ainsi l’héritage laissé par Steve Rogers. Mais au-delà des scènes d’action et des enjeux géopolitiques du film, une intrigue inattendue a attiré l’attention des fans : Bucky Barnes (Sebastian Stan) serait en pleine campagne pour devenir sénateur
Dans Brave New World, Marvel met en avant un univers où la politique et la superpuissance américaine sont plus que jamais imbriquées. L’intrigue tourne autour de Sam Wilson, confronté à une menace mondiale et aux conséquences de l’apparition de l’île des Célestes (vue dans Eternals). Au cœur de cette crise, le général Thaddeus Ross (désormais incarné par Harrison Ford) est introduit comme le nouveau président des États-Unis. Son rôle prend une tournure inattendue lorsqu’il se transforme en Red Hulk, ajoutant une dimension spectaculaire au film.
Si l’histoire reprend des éléments du passé du MCU, notamment The Incredible Hulk (2008), avec le retour de Betty Ross (Liv Tyler) et Samuel Sterns alias The Leader (Tim Blake Nelson), elle offre également un développement inédit pour des personnages emblématiques. Parmi eux, Bucky Barnes, ancien Soldat de l’Hiver et compagnon d’armes de Steve Rogers, semble s’être éloigné de ses missions de terrain pour se lancer dans une campagne politique visant un siège au Sénat américain.
Cette évolution du personnage de Bucky intrigue. Après des décennies de combat en tant qu’assassin manipulé par Hydra puis en tant qu’allié des Avengers, son engagement en politique pourrait être un moyen pour Marvel d’aborder des thèmes plus matures et réalistes. Son expérience en tant que super-soldat et ses traumatismes passés en font un candidat unique, capable d’apporter une nouvelle perspective aux récits du MCU.
L’intégration de cette intrigue dans Brave New World semble aussi s’inscrire dans la volonté de Marvel de diversifier ses récits. En explorant le rôle des super-héros dans la société civile, le studio pourrait ouvrir la voie à des thématiques plus proches de l’actualité, où les héros ne sont plus seulement des figures d’action mais aussi des acteurs influents dans les sphères du pouvoir.
Si la campagne politique de Bucky Barnes est un choix audacieux, elle pose aussi des questions sur son avenir dans le MCU. En effet, Bucky est déjà confirmé au casting de Thunderbolts, le film prévu pour 2025, qui réunira un groupe d’anti-héros sous la direction du gouvernement américain. Mais comment concilier une carrière politique et un rôle actif dans une équipe clandestine d’opérations spéciales ?
Deux scénarios sont possibles. D’un côté, Bucky pourrait être en pleine campagne électorale, cherchant à influencer le pays par des moyens plus institutionnels, tout en étant rattrapé par son passé et forcé de replonger dans l’action.
De l’autre, sa candidature pourrait être une couverture pour une mission secrète orchestrée par le gouvernement ou même par Valentina Allegra de Fontaine (Julia Louis-Dreyfus), la mystérieuse manipulatrice des Thunderbolts.
Dans un MCU qui explore de plus en plus la complexité des héros, il ne serait pas surprenant que Bucky se retrouve tiraillé entre son désir de rédemption et les nécessités d’un monde où les décisions politiques sont aussi cruciales que les combats. Qu’il soit un sénateur engagé ou un agent de l’ombre, son rôle dans Thunderbolts pourrait être l’un des plus fascinants à suivre.
Marvel semble ainsi préparer un futur où les héros ne sont plus seulement des combattants, mais aussi des figures influentes sur l’échiquier mondial. Bucky Barnes, autrefois une arme de destruction, pourrait bien devenir un acteur clé des luttes de pouvoir qui s’annoncent dans la phase 5 du MCU. Une chose est sûre : son histoire est loin d’être terminée.